Ça bouge, du côté de nos labels indépendants. Et ça va bouger encore !
On sait tous que les labels indépendants sont à la scène musicale ce que les vaisseaux et la sève sont au sapin Nordmann : sans eux, c’est morne plaine, musique en kit sortie du même moule sans allure.
Bref ! Une série de ces labels viennent de se rejoindre au sein de la FLIF. Comme son nom l’indique : la Fédération des Labels Indépendants Francophones. Les premiers à avoir signé l’acte sont Freaksville Records, Luik, Exag’ Records, Humpty Dumpty, Black Basset Records et Subfield. Mais, promettent ses géniteurs : « Le projet est amené à prendre de l’ampleur dans les mois qui viennent en s’ouvrant à d’autres structures de la Fédération Wallonie-Bruxelles. »
But de l’opération ? Valoriser au mieux les productions musicales financées par ses membres en FWB, mais aussi « réagir de manière représentative à l’actualité et aux problèmes urgents qui touchent son secteur d’activité en général, et en particulier les maisons de disques, les structures de production phonographique, les artistes et leurs représentants. »
La FLIF s’est donc fixé cinq objectifs :
1. Représenter les labels et producteurs indépendants actifs en Fédération Wallonie-Bruxelles et promouvoir leur diversité culturelle.
2. Dynamiser la production et la diffusion d’enregistrements sonores et d’artistes musicaux.
3. Défendre les intérêts du secteur ainsi que les structures d’encadrement des artistes dans le secteur des musiques actuelles.
4. Fonctionner comme réseau entre ses membres et les associations nationales et internationales représentant des intérêts similaires.
5. Être un intermédiaire en charge de négociations groupées entre ses membres et des prestataires de services.
D’ici là, pour être tout de suite sur l’info, que ce soit à propos de Benjamin Schoos, It It Anita, Phoenician Drive, Joy As A Toy, La Jungle ou encore Mugwump et plein d’autres, une seule adresse : la page Facebook de l’association.
D.S.